PLOS ONE
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Effets des compositions slash mis en évidence dans l'étude PLOS ONE
Effets sur la douleur et les symptômes associés
L’intégration de la musicothérapie dans un programme thérapeutique structuré est associée à une amélioration de l’intensité de la douleur et de symptômes fréquemment liés à la douleur chronique, tels que l’insomnie.
Dans l’étude publiée dans PLOS ONE, les patients ayant bénéficié de la musicothérapie dans le cadre d’une prise en charge globale montrent, comme les autres approches thérapeutiques étudiées, une amélioration progressive et durable de ces paramètres à moyen et long terme (6 à 12 mois).
La musique agit notamment comme un support de régulation émotionnelle, un outil d’auto-apaisement et un facilitateur de l’attention, contribuant à une meilleure tolérance subjective de la douleur dans les contextes de douleurs chroniques.
Amélioration de la qualité de vie
Les résultats de l’étude mettent en évidence une amélioration de la qualité de vie physique, en particulier à travers les scores PCS (Physical Component Score) du questionnaire SF-36, instrument de référence en évaluation de la santé physique.
Les participants rapportent également une meilleure perception du contrôle sur leur douleur et leurs réactions émotionnelles, un facteur reconnu comme essentiel dans l’adaptation à la douleur chronique et l’amélioration de la qualité de vie mentale.
Rôle dans l’évolution des croyances et attitudes face à la douleur
La musicothérapie contribue à une évolution favorable de certaines croyances et attitudes liées à la douleur chronique, telles que la perception de l’invalidité ou l’idée que la douleur implique nécessairement une lésion physique, évaluées notamment à l’aide de l’échelle SOPA-35.
Ces changements suggèrent une amélioration du rapport subjectif à la douleur, favorisant l’autorégulation et une participation plus active du patient dans la gestion de ses symptômes.
Efficacité à long terme
Les bénéfices observés dans le groupe ayant bénéficié de la musicothérapie, intégrée à un programme de self-care, sont maintenus jusqu’à 12 mois après la fin de l’intervention, indiquant que cette approche peut s’inscrire dans une stratégie thérapeutique à long terme pour les patients souffrant de douleur chronique.
Douleurs complexes : fibromyalgie et polyalgie
Dans l’étude, une proportion plus importante de patients souffrant de fibromyalgie et de polyalgies était incluse dans le groupe bénéficiant de la musicothérapie, comparativement à certains autres groupes thérapeutiques.
Cette répartition suggère que la musicothérapie est perçue comme particulièrement pertinente pour des tableaux douloureux complexes et diffus, caractérisés par une forte composante émotionnelle et une altération du contrôle perçu, sans pour autant permettre de conclure à une supériorité spécifique pour ces diagnostics.
« Étude clinique longitudinale randomisée réalisée au CHU de Liège, publiée dans PLOS ONE (2021). »
Résumé des résultats cliniques (PLOS ONE, 2021)
Une étude clinique randomisée longitudinale menée au CHU de Liège et publiée dans PLOS ONE a évalué l’intégration de la musicothérapie dans un programme structuré de prise en charge de la douleur chronique.
Les résultats montrent que, comme les autres approches thérapeutiques étudiées, la musicothérapie intégrée à un programme de self-care est associée à une amélioration durable de la qualité de vie physique, du contrôle perçu sur la douleur, de l’insomnie et de certaines attitudes face à la douleur, avec des effets maintenus jusqu’à 12 mois.
Ces données soutiennent l’utilisation de la musicothérapie comme outil complémentaire non médicamenteux, pertinent dans une approche biopsychosociale de la douleur chronique.
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